Chemise amazonienne et lunettes orange, Laurent accueille les classes en se présentant et en les invitant à découvrir les planches originales de son travail qui sont exposées au CDI. Les sixièmes prennent beaucoup de plaisir à lire les dessins qui ont été publiés dans Fluide glacial, Psikopat, « parce qu’ils sont drôles !  » affirment-ils. Le dessinateur leur montre aussi les planches des albums qu’il a publiés et qui sont des autoportraits, « Je me raconte » dit-il. Les élèves restent ébahis devant un des carnets de Laurent, qui préparait la BD Le potager Rocambole.

Laurent précise que quand il se met à dessiner, «  je ne sais pas où je vais ». Il faut accepter les accidents et « rester spontané ». Dessiner pour lui, c’est «  être dans l’énergie du moment », « il est urgent de le faire ».

Les élèves s’installent et Laurent présente le thème sur lequel ils vont « plancher » : la biodiversité. L’artiste prodigue un conseil aux apprentis dessinateurs. On doit « se mettre à la place du lecteur ». Le dessin doit être « le plus confortable, le plus clair et le plus compréhensible ».

Et c’est parti. Laurent amène les sixièmes à fermer les yeux pour visualiser le patio du collège où seront exposées les planches qu’ils vont réaliser. En groupe, les élèves tirent au sort un thème (insectes, plantes…) et se mettent à réfléchir à une histoire (croquis, mots-clés, questions qu’ils se posent…). Ils recensent leurs idées. Et ils en ont plein ! Ils suivent les recommandations de Laurent : « Une phrase, c’est une idée. Une idée, c’est une case ». Les élèves vont devoir faire des choix. Et ils les feront lors de la prochaine rencontre avec Laurent.

Merci Laurent, pour votre gentillesse et votre écoute. On a déjà hâte de vous revoir au collège.

«  Une bonne idée qui n’est pas à sa place, n’est pas une bonne idée ! » Laurent Houssin